Je suis très fatigué après mes réparations. Les conditions devraient être calmes dans les heures à venir, peut-être trop calmes même, mais cela me permettra de récupérer, de manger et de me reposer. Je savais que j'étais devant la webcam du port. Beaucoup de gens venaient me voir, je leur disais de ne pas s'approcher, que je n'avais pas besoin d'aide, de rester à l'écart car sinon j'allais être disqualifié de la course. Heureusement, tout s'est bien passé !
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Vers un petit coup d’accélérateur
« Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions », écrivait André Gide. Louis Burton (Bureau Vallée) et Szabolcs Weöres (New Europe) l’ont encore prouvé ces dernières heures. Le premier en réalisant le tour de force de colmater les importantes fissures apparues sur le pont de son bateau au…
Ça s’en va et ça revient
Alors que débute la deuxième semaine de ce Vendée Globe, la flotte est toujours très resserrée avec 15 skippers qui se « tiennent » en près de 120 milles au pointage de 15 heures. Leader depuis dimanche soir, Sam Goodchild (VULNERABLE) conserve la tête de la course même s’il a été ralenti par une…
Gourde officielle du Vendée Globe 2024
Je commence à prendre mes marques. Avec la météo, c’est facile de s’adapter, on ne casse pas des choses tous les jours, je peux manger comme je veux... Depuis trois jours, ce sont vraiment des conditions agréables, ça glisse pas mal et il n’y a que des réglages à faire. J’ai empanné cette nuit et je fais route directe vers le Sud. Normalement, il n’y a pas de manœuvres jusqu’à l’équateur. Je suis parti très tranquillement des Sables d’Olonne, je suis resté un peu sur la réserve pour préserver le bateau. Ça m’a coûté pas mal de milles, il a fallu recoller. Ensuite, j’ai choisi l’option Ouest et j’espère que je vais pouvoir gagner des places. Aujourd’hui, ça devrait être une journée agréable. Il fait beau, la mer est magnifique avec une légère houle qui pousse le bateau. On est au portant, sous grand gennaker, 12 nœuds de vent. C’est le grand bonheur ! J’essaie de beaucoup me reposer pour être en forme avant l’arrivée dans le Pot-au-Noir. Là, on ne pourra pas dormir beaucoup !
C’est sûr que je suis fier de ma position (de leader). Dans ce genre de moment, il y a un peu de réussite. Ça aurait pu passer partout dans ces zones de molle. Je suis heureux après une semaine de course d’être là. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, c’est assez exceptionnel, je sais qu’il faut en profiter. Il y avait des risques avec ma route, il fallait jouer avec les grains, les bascules de vent et j’ai eu un peu de réussite. Là, on va surtout s’attacher à bien se positionner avant le Pot-au-noir dans deux jours. Mais là, j’essaie de prendre du plaisir, ça reste mon premier objectif et je suis content d’y arriver.