Voilà pour le menu pas très réjouissant, d’autant que marins et bateaux commencent à souffrir sérieusement. Après Paul Meilhat (Biotherm, 6e) qui a perdu son étai, Nicolas Lunven (Holcim-PRB, 7e) toujours à l’aveuglette, ou encore Thomas Ruyant (VULNERABLE, 9e) et Boris Herrmann (Malizia – Sea Explorer, 10e) avec leurs problèmes de voiles d’avant, tous sont sur le qui-vive pour rester dans la locomotive. Sam Goodchild a d’ailleurs dû affaler hier matin sa grand-voile pour régler un souci de latte, et a plus que jamais conscience que le classement sera déterminé par sa capacité à préserver son destrier jusqu’à la ligne d’arrivée !
En attendant la précieuse délivrance, il continue à profiter de la météo clémente, alors que déjà les degrés commencent à s’égrener, ce qui pour l’heure est plutôt accueilli avec soulagement. « On doit être à 25 degrés plutôt que 30, et ça change quand même la vie à bord, on arrive à dormir mieux, c’est plus agréable ! », nous disait-il, l’inconscient ! Au large de la Bretagne, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil, 3e) ne doit pas en dire autant, emmitouflé dans ses couches de vêtements à tirer des bords vers les Glénans. Mais la chaleur humaine devrait vite compenser, pour celui qui est attendu de pied ferme par toute la Vendée, et s'apprête à compléter un podium amplement mérité !