Guirec Soudée accuse en effet un problème de drisse depuis hier. De plus, cette nuit, vers 2h30, le navigateur a été victime d’une avarie de voile d’avant. Il a sécurisé son J2 sur l’étai. Il s’agit là de l’une des voiles les plus importantes, celle qui reste à poste sur l’étai principal, une pièce maîtresse du gréement du bateau. Afin de régler ces deux problèmes, Guirec sait qu’il va devoir monter au mât. Pour y parvenir, le marin doit bénéficier de conditions moins virulentes. Il pourrait s’abriter à proximité des îles les plus proches, les Kerguelen, situées à 220 milles de sa position actuelle, afin d’effectuer cette opération.
Une nuit de galères pour Guirec Soudée
Comme ses concurrents directs, le skipper de Freelance.com fait face à une forte dépression au cœur de l’océan Indien. Il a dû composer avec plus de 30 nœuds de vent de moyenne et des rafales à 60 nœuds ces dernières heures. Des conditions particulièrement difficiles d’autant qu’il est confronté à plusieurs soucis techniques.