Il y a six jours déjà, Clarisse Crémer franchissait la ligne d’arrivée de son deuxième Vendée Globe, au large des Sables d’Olonne, en 11e position. Dans la solitude la plus extrême, à l’image des conditions météorologiques qu’elle rencontrait, où pas un bateau ne se serait aventuré s’il n’avait à achever un tour du monde sans escale et sans assistance…
Dans cette tempête Herminia si violente, impossible d’envisager une entrée dans le chenal des Sables d’Olonne, et pas même un transbordement de membres de son équipe. C’est donc toujours en solitaire que la skipper de L’Occitane en Provence avait dû puiser dans ses dernières ressources pour rallier un port accessible : La Rochelle.
Mais hors de question pour autant de manquer les retrouvailles avec le public vendéen ! Devant une foule en liesse massée de part et d’autre du chenal, Clarisse a enfin pu savourer son arrivée à Port Olona. Privée d’une telle communion il y a quatre ans en raison de la crise sanitaire, la navigatrice a savouré chaque seconde de cette fête après un Vendée Globe qu’elle a vécu “comme un cadeau”, et en témoignait une fois son IMOCA amarré à Port Olona :