Portrait

En 2001, Boris Herrmann débute sa carrière professionnelle dans la course au large : il est alors le plus jeune participant à la Mini Transat. Depuis, il a réalisé 6 fois le tour du monde. Après une Barcelona World Race, une tentative de Trophée Jules Verne et une course autour du monde en Class40, l'océan Austral n'a plus de secrets pour lui. En 2020, il devient le premier Allemand à participer au Vendée Globe, terminant à la 5e place. Après avoir lancé le nouveau Malizia - Seaexplorer en 2022, il a terminé 3e avec son équipe Malizia sur The Ocean Race, remportant deux étapes et battant le record de distance en 24 heures.

Palmarès

2024

  • New York Vendée - Les Sables d'Olonne

    2e
  • The Transat CIC

    2e

2023

  • Retour à la Base

    4e
  • Transat Jacques Vabre

    7e
  • Record de distance en 24h sur un monocoque (Malizia – Seaexplorer, Étape 5 de The Ocean Race, équipage)

  • The Ocean Race – Vainqueur des étapes 3 et 7

    3e

2020

  • Vendée Globe

    5e (80j 14h 59m 45s - 6h de bonification)
  • Défi Azimut

    7e
  • Vendée Arctique-Les Sables d'Olonne

    7e

2019

  • Rolex Fastnet Race

    7e
  • Bermudes 1000 Race

    6e

2018

  • Route du Rhum

    5e
  • Monaco Globe Series

    7e

2017

  • Transat Jacques Vabre

    4e
  • Rolex Fastnet Race

    3e

2010

  • Barcelona World Race avec Ryan Breymaier

    5e

2009

  • Portimao Global Ocean Race - Class40

    Vainqueur
  • Rolex Fastnet Race - Class40

    3e

2008

  • The Artemis Transat - Class40

    2e
  • Transat Quebec - Saint Malo

    7e

2007

  • Mondial 505

    9e

2006

  • Mondial 505

    7e
  • EuroCup 505

    2e

2005

  • EuroCup 505

    Vainqueur

2001

  • Transgascogne (Mini 6.50)

    4e
  • Mini Fastnet

    10e
  • Mini Transat

    11e

MALIZIA - SEAEXPLORER

  • Architecte : VPLP
  • Chantier : 2022, Multiplast
  • Date de lancement : 19 Juillet 2022
  • Longueur : 18,28 m
  • Tirant d'eau : 4,5 m
  • Hauteur mât : 29 m
  • Surface de voiles au près : 270 m2
  • Surface de voiles au portant : 550 m2

La mission A Race We Must Win - Climate Action Now ! de Team Malizia n'est possible que grâce à l'engagement fort et durable de ses sept principaux partenaires : Hapag-Lloyd, Schütz, le Yacht Club de Monaco, EFG International, Zurich Group Germany, Kuehne+Nagel et MSC Mediterranean Shipping Company. Ces partenaires, issus du secteur de la logistique, de l'assurance et de la banque, soutiennent l'équipe Malizia dans sa campagne, chacun d'entre eux travaillant à des projets de développement durable dans son propre domaine afin d'innover en matière de solutions climatiques.

Son engagement

Boris Herrmann dirige la campagne A Race We Must Win depuis 2018, combinant la voile, la science et l'éducation. Depuis, il embarque un laboratoire qui mesure de précieuses données sur l'Océan en partenariat avec l'Institut Max Planck de météorologie, GEOMAR et l'Ifremer. À travers le programme My Ocean Challenge, son Team Malizia sensibilise également les enfants du monde entier à l'océan et au changement climatique. 

Actualités et médias

Je suis revenu sur Sam Davies, ça donne un peu d'espoir. Justine et Clarisse, ils leur manquent des voiles mais elles marchent quand même super bien !

Nous sommes à la traîne ici avec ce front, à la limite de perdre la dépression. Les conditions sont un peu instables, il y a entre 13 et 20 nœuds de vent, pas facile d'être rapide tout le temps. Nous faisons ce que nous pouvons. Nous avons passé une bonne nuit, sans changement de voile, et tout va bien à bord. La distance avec les leaders va radicalement changer, ils vont gagner beaucoup. J'ai également eu un contact AIS avec Clarisse, c'est agréable d'avoir un compagnon direct, je l'ai entendue parler sur la VHF mais je ne la vois plus maintenant. Je suis à nouveau seul. Il fait toujours beau et les conditions sont vraiment très agréables. Le peloton de tête est incroyable, grand respect, ils ont de la chance là où ils sont et c'est grâce à leurs propres efforts. Ça fait vraiment plaisir à voir. Je suis un peu jaloux évidemment mais la course est encore longue. Voyons ce qui va se passer. Je m'attends à ce que la distance qui les sépare de nous soit presque doublée, avec six ou sept cents milles d'avance sur le peloton. J'espère que j'aurai l'occasion de réduire cette distance dans l'océan Indien ou l'océan Pacifique, sinon la course se jouera ici. Mais ce n'est pas fini !

« C’est intense, dur et ce n’est pas facile de trouver le bon rythme depuis le départ. Je n’ai pas beaucoup dormi. Hier, au passage de Madère, j’ai croisé Sébastien Simon et Yannick Bestaven avec qui on a échangé. Là, on fait tous du Sud-Ouest même si la situation à venir n’est pas très claire. En tout cas, il fait un peu plus chaud. Je vais pouvoir rester pieds nus et en maillot de bain jusqu’à l’Équateur. On devrait avoir sept jours plutôt tranquilles avec des changements de voile seulement tous les deux jours. Ça va être agréable pour se mettre bien dans la course ! »