L’avarie est donc survenue samedi soir à environ 700 milles du cap de Bonne-Espérance. Szabolcs Weöres évoluait alors en bâbord amure dans des vents de plus de 40 nœuds de moyenne. Après avoir découvert les dégâts, le skipper hongrois a travaillé sans relâche afin de trouver une solution qui lui permettrait de continuer à naviguer en toute sécurité.
« Se retirer maintenant, c’est particulièrement douloureux »
Malgré sa détermination et son ingéniosité, aucune des réparations envisagées n'a permis de stabiliser le gréement. Poursuivre la course aurait été particulièrement risqué, d’autant que ‘Szabi’ a dû faire face à d’autres avaries depuis le départ, à l’instar de dommages significatifs à sa grand-voile et de la perte d’une de ses voiles (A7). Le hauban cassé, dit D2, est une pièce essentielle puisqu’elle soutient l’étai principal. Endommagé, il est donc susceptible d’entraîner la perte du mât dans du vent fort, ce qu’allait rencontrer Szabolcs Weöres s’il s’aventurait dans les mers du Sud.