Une course révélatrice
« Je suis ce que je suis grâce à cette quête de Vendée Globe », confiait Sam Goodchild avant le départ. Une phrase qui résume parfaitement son parcours et sa détermination. Le Britannique a découvert l’épreuve en 2004 et a orienté toute sa carrière pour s’en rapprocher. Avec des expériences variées sur différents supports – Figaro Bénéteau, Class40, Ultim, Ocean Fifty – et des résultats probants tout au long de l’année 2023, il s’était imposé comme un outsider crédible. Après un démâtage lors de la New York Vendée – Les Sables d’Olonne en juin dernier, il avait su rebondir avec panache. Sur ce Vendée Globe, il a démontré tout son pragmatisme et sa résilience face aux épreuves. Problèmes de pilote automatique, souci de safran, perte de voile d’avant, tempêtes… rien ne l’a détourné de son objectif. Et même lorsque sa grand-voile s’est ouverte en deux, le forçant à recourir à des moyens de fortune – dont ses précieuses 14 cartouches de colle –, il a su transformer cette épreuve en une démonstration de persévérance.
Les moments forts de sa course
Le récit de cette première aventure autour du monde en solitaire est à la hauteur de l’événement : des prises de tête au classement dès les premières semaines, des choix audacieux, notamment le passage par le détroit de Le Maire après le cap Horn. Les jours sombres n’ont pas manqué, mais chaque épreuve a été surmontée avec brio et sang-froid. Il termine à une jolie place, récompensant un engagement de plusieurs décennies. Pour Sam, ce Vendée Globe est bien plus qu’une performance sportive : c’est une preuve de son courage et de sa résilience. L’avenir s’annonce prometteur pour ce marin hors du commun qui a confirmé qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs. Une chose est certaine : Sam Goodchild est là pour rester.