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« L’objectif des trois semaines ? Bien profiter ! »

Au lendemain de l’ouverture du village au grand public, les skippers font part de leur enthousiasme à propos de cette longue période avant le départ. Tous souhaitent goûter à cette ambiance unique tout en se préservant aussi pour rester le plus frais possible pour le Jour-J.

LES SABLES D'OLONNE, FRANCE - 19 OCTOBRE 2024 : Le public et les animations du village sont photographiés lors du pré-départ du Vendée Globe, le 19 octobre 2024 aux Sables d'Olonne, France - (Photo by Jean-Louis Carli / Alea)
© Jean-Louis Carli / Alea

« Pour l’instant, j’en profite ! » Dès son arrivée vendredi matin, Sam Goodchild (VULNERABLE) a affiché la couleur même s’il « sait que la semaine va être assez chargée ». « C’est le début d’un tunnel de trois semaines avant le départ, souligne son voisin de ponton et autre skipper VULNERABLE, Thomas Ruyant. On est forcément tous très content d’être là ». « On a tous un planning assez chargé, on va essayer que tout se passe bien », sourit Damien Seguin (Groupe APICIL). 


« Ici, on accueille tout le monde ! »

Maxime Sorel

V AND B - MONBANA - MAYENNE

Un enthousiasme partagé par Paul Meilhat (Biotherm) : « nous menons des projets de dingue donc c’est important d’en profiter, de partager avec les gens, de passer de bons moments. D’une certaine façon, il faut prendre tout ce que l’on peut prendre parce qu’après, on sera tout seul ». « On doit savourer parce que ce qu’on vit n’arrive que tous les quatre ans », assure de son côté Sébastien Simon (Groupe Dubreuil). 

Des propos qui font échos à ceux de Maxime Sorel (V and B – Monbana – Mayenne) : « les gens ont été frustrés lors de la dernière édition de ne pas avoir pu venir (à cause du Covid-19 NDRL). Là, ils vont pouvoir profiter ». Et le skipper d’ajouter : « ici, on accueille tout le monde gratuitement, même ceux qui n’ont pas pu aller voir les Jeux Olympiques ! » Des dizaines de bénévoles se relayeront d’ailleurs au stand tenu par V and B – Monbana – Mayenne, à côté de celui de Charal.


« Recharger les batteries et bien se reposer »

Jérémie Beyou

CHARAL

Maxime Sorel est fier d’annoncer qu’il « restera là les trois semaines ». Pourtant, la majorité des skippers s’offrira quelques jours de répit chez eux lors de la deuxième semaine. « Je vais retourner chez moi, profiter en famille et couper un peu pour bien me concentrer », confie Guirec Soudée (Freelance.com). Jérémie Beyou (Charal) en fera de même pour « recharger les batteries et bien se reposer ». Lui qui s’apprête à disputer un 5e Vendée Globe sait que l’expérience peut aider : « d’’une certaine façon, je suis le gardien du temps, le plus à même de savoir quelles sont mes limites ». 

Veiller à ne pas perdre trop d’énergie pendant la période est capitale et pas forcément facile. « Forcément, j’appréhende les sollicitations, le monde, il faut se blinder par rapport à ça », atteste Denis Van Weynbergh (D’Ieteren Group). « Je vais essayer de ne pas me faire trop prendre par l’événement, à essayer de prendre de la hauteur », abonde Thomas Ruyant. En somme, il convient « d’essayer à faire plaisir à tout le monde tout en parvenant à garder de l’énergie », décrypte Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) qui parle de la nécessité de « trouver le bon équilibre ». 


« D’une certaine façon, tu es déjà parti »

Romain Attanasio

FORTINET - BEST WESTERN

« J’espère que je vais réussir à trouver le bon rythme, je sais que ce n’est pas évident », reconnaît Sébastien Marsset (Foussier). « D’un côté, c’est touchant de voir autant de monde, ça reste l’aboutissement de quatre ans de boulot. Mais de l’autre, on doit rester un peu étanche pour être concentré et partir serein », raconte Louis Duc (Fives Group – Lantana Environnement).

Ceux qui ont déjà participé au Vendée Globe connaissent bien la problématique, surtout quand le Jour-J approche. « Ce que je garde des villages avant mes deux participations, c’est une impression "cotonneuse", confie Romain Attanasio (Fortinet – Best Western). On te dit chaque jour ce que tu dois faire, tu n’es pas vraiment maître de toi et puis d’une certaine façon, tu es déjà parti ». Avant que le stress du départ ne se fasse chaque jour un peu plus pressant, il y a à savourer ces quelques jours où le temps est un peu suspendu. Arnaud Boissières (La Mie Câline), quatre participations au compteur, est catégorique : « la période du village est hyper importante pour nos partenaires, notre communication, le partage avec le public. Je l’ai dit à mon équipe : une partie de la réussite du Vendée Globe passe aussi par là ».

 


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