« Ça valait le coup de rester ! » Alain Leboeuf affiche un large sourire alors qu’une éclaircie fait oublier les averses de la matinée. Le président du Vendée Globe et du Conseil départemental de la Vendée n’a pas chômé ce samedi matin. Après l’inauguration du village à 9 heures puis la visite de l’ensemble des stands, il a salué chaque skipper avec Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’Intérieur qui fut l’un de ses prédécesseurs à la tête du département. Alain Leboeuf a ensuite pris le temps de revenir sur cette matinée, les perspectives qui s’ouvrent avec l’ouverture du village et l’atmosphère si particulière de cette course autour du monde.
Alain Leboeuf : « une grande fête populaire »
Le Président du Vendée Globe et du Conseil départemental de la Vendée a inauguré ce samedi le village avant de saluer l’ensemble des skippers. Pour que la fête soit totale, il « lance un appel » afin qu’un maximum de personnes soient présentes autour du chenal lors du départ, le 10 novembre prochain.
Alain Leboeuf inaugure le village du Vendée Globe
© Jean-Louis Carli / Aléa / VG2024
Vendée Globe :
Comment avez-vous vécu cette inauguration ?
C’était une matinée particulièrement enrichissante. Nous avons pu rencontrer ces femmes et ces hommes qui vont partir le 10 novembre prochain. On sent à quel point ils se sentaient impatients de se retrouver ici, de s’amarrer sur ce ponton et surtout de rencontrer le public. Je suis sûr que nous allons avoir un public merveilleux et vivre une grande fête populaire.
Vendée Globe :
Que pensez-vous du village du Vendée Globe ?
Ce village, c’est le fruit de toutes nos réflexions, de toute notre énergie. On parle de l’Everest des mers, de la plus grande course au monde donc il fallait naturellement que le village soit à la hauteur.
Vendée Globe :
Vous attendez des centaines de milliers de personnes pendant les trois semaines…
Il y a eu tellement de frustrations lors de la dernière édition où nous avions dû fermer le village au bout de quelques jours en raison du Covid-19. Cette année, on sent que les gens ont envie de se rattraper, de vivre à nouveau des moments forts. Nous aurons à coup sûr un grand nombre de visiteurs. Je rappelle aussi que pour faciliter et fluidifier les accès, nous avons mis en place une billetterie gratuite.
Vendée Globe :
Pouvez-vous citer quelques-uns des temps forts avant le départ ?
Il y aura de nombreux événements qui auront lieu pour le grand bonheur des spectateurs qui se rendront au village. Ils pourront notamment constater la nouvelle dimension environnementale que j’ai souhaité donner à cette 10e édition du Vendée Globe. Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO, sera d’ailleurs présente mardi prochain. Fabrice Loher, ministre de la mer, fera également le déplacement tout comme le Prince Albert II de Monaco avec qui nous signerons une convention de partenariat entre nos fondations respectives. Et il y aura bien d’autres surprises jusqu’au départ !
Vendée Globe :
Justement, que doit-on attendre du 10 novembre, jour du départ ?
Ça va être un moment de très forte émotion dès qu’ils quitteront les pontons. J’ai d’ailleurs envie de lancer un appel. Il faut que nous soyons très nombreux tout au long du chenal pour témoigner notre soutien et faire part de notre émotion. Je rappelle que le premier marin quittera le ponton à 8 heures et que les autres suivront toutes les trois minutes. Ce sera un spectacle exceptionnel. Que ce soit nous, le public, ou les marins, nous allons tous vivre des moments merveilleux.
