Des satellites au service des skippers
Depuis l’espace, trois types de satellites surveillent en continu les icebergs pouvant menacer les skippers et leurs bateaux. À 700 km d’altitude, ils détectent, analysent et suivent les géants de glace grâce à des technologies avancées.
- Satellites radars perçant les nuages : pour détecter les icebergs jour et nuit.
- Satellites optiques : des appareils photos spatiaux.
- Satellites altimétriques : utilisés normalement pour mesurer le niveau moyen de la mer, leur usage a été ici détourné pour détecter les icebergs.
Une collaboration spatiale innovante
Cette surveillance ne serait possible sans la coopération de l’ESA (l’Agence Spatiale Européenne) et du CNES (Centre national d’études spatiales), maison mère de CLS. Pour cette 10e édition du Vendée Globe, CLS s’appuie sur :
- Sentinel-1A, satellite radar de l’Agence Spatiale Européenne (ESA).
- SWOT, satellite altimétrique lancé en 2022, une innovation du CNES, qui cartographie les zones à risque et prévoit les mouvements des icebergs.
Avec ces outils, chaque iceberg est intégré dans des modèles de prévision qui simulent sa trajectoire et son évolution, permettant des ajustements en temps réel de la Zone d’Exclusion Antarctique (ZEA).
Des moyens humains et technologiques exceptionnels
Près de 100 experts de CLS, à Toulouse et dans le monde, mobilisent satellites et intelligence artificielle pour analyser les données. Leur mission ? Anticiper les risques pour que chaque skipper boucle la boucle dans des conditions de sécurité optimales.