Il fait partie de la légende du Vendée Globe. En 2016, le ‘Crazy kiwi’, qui dispose de la double nationalité néo-zélandaise et américaine, est victime d’un démâtage à 740 milles de l’arrivée. Ses espoirs de boucler la boucle ne s’étaient pas envolés pour autant. Avec abnégation et patience, il avait mis en place un gréement de fortune et était parvenu malgré tout à finir son tour du monde, à la 16e place. Le skipper était également devenu le premier à terminer le Vendée Globe sans utiliser le moindre carburant fossile.
Depuis, Conrad - qui est installé en France en 2009 - a eu envie d’y participer à nouveau, s’élançant dans un sacré parcours du combattant. En 2020, il échoue à réunir les fonds nécessaires. Mais ces dernières années, tout s’est accéléré. Il y a deux ans, il rachète l’ancien V and B - Monbana - Mayenne de Maxime Sorel (10e en 2021), qui a été mis à l’eau en 2007 sous les couleurs de Group Bel avec Kito de Pavant. Fort du soutien de nouveaux sponsors dont MS Amlin, Conrad peut enfin retrouver la fièvre du Vendée Globe et aspire à terminer sur le podium des bateaux à dérives droites.