Quatre ans après une première expérience douloureuse sur le Vendée Globe, Sébastien Simon est reparti de zéro. Le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2018 a traversé une longue période de doutes et d’introspection avant de saisir la main tendue du Groupe Dubreuil, il y a moins de deux ans. Depuis, le Vendéen a monté une équipe, pris en main un bateau très performant, disputé quatre transatlantiques et continué, surtout, à écrire son histoire sur le Vendée Globe, cette course qu’il chérit tant.
L’aventure ne tient parfois qu’à un texto. Un petit message qui fait partie des centaines de milliers que l’on reçoit mais qui change tout. Sébastien Simon est sans doute le plus apte pour en parler. La scène a lieu au Canada, à l’été 2023, alors qu’il s’apprête à rentrer dans l’hexagone. Le Vendéen a disputé The Ocean Race (course autour du monde avec escales et en équipage) sur Guyot Environnement (Benjamin Dutreux) qui a démâté. Le départ du Vendée Globe est dans moins de deux ans et le rêve d’y participer à nouveau s’étiole pour ‘Seb’. Mais il y a ce texto. Il est signé de Paul-Henri Dubreuil, à la tête du groupe du même nom. « C’était un samedi matin, rembobine Sébastien Simon. Il m’a simplement dit qu’il s’était décidé à faire le Vendée Globe pour les 100 ans du Groupe Dubreuil ». Deux jours après, ils se rencontrent et lancent le projet.