Les joies de l’élastique
Chez les équipes de MACIF Santé Prévoyance et PAPREC ARKÉA, en plus de préparer la logistique liée aux arrivées, on a les yeux rivés sur l’anticyclone qui entoure la Bretagne en début de semaine. C’est ce phénomène qui pousse Charlie Dalin et Yoann Richomme à remonter jusqu’à la pointe bretonne et surtout qui va les obliger, dans les dernières heures à tricoter pour redescendre jusqu’aux Sables-d’Olonne. Or, cet anticyclone se « décale légèrement » d’après Basile Rochut, le consultant météo du Vendée Globe. Conséquence ? Ils pourraient avoir plus de vent sur la fin et donc être plus rapides que les prévisions précédentes. Ainsi, l’heure estimée d’arrivée de Charlie Dalin a été un peu avancée avec une probabilité entre minuit et 7 heures dans la nuit de lundi à mardi.
La gestion de l’anticyclone peut en effet avoir un impact sur l’écart entre les deux hommes. Depuis cette nuit, c’est Yoann qui a l’avantage. Son décalage à l’Ouest lui permet de toucher plus de vent et ça s’est vu sur la cartographie. Il a gagné une cinquantaine de milles dans la nuit et l’écart est désormais de 140,8 milles au classement de 15 heures cet après-midi. « Il coupe court pour avoir une meilleure trajectoire et bénéficie d’un vent d’Ouest un peu plus fort. Mais sur la fin, c’est Charlie qui touchera plus de vent en premier… Même si, à court terme, Yoann revient, ça va continuer à faire l’élastique ». Le dauphin était aux vacations ce samedi matin :