Après deux jours enfermés à triple tour dans le tambour de la machine à laver, voilà que le vent se fait moins présent et que les températures s’adoucissent à l’approche de la première île du parcours ! « Perle de l'Atlantique », « île aux fleurs » ou « Hawaï d'Europe », les surnoms concoctés par l’office de tourisme local ont beau donner sacrément envie, les solitaires du Vendée Globe redoutent pourtant d’y faire un arrêt un peu trop prolongé à leur goût… Car depuis la fin de journée, les conditions ont molli à l’approche de l’archipel, qui, en outre, perturbe le vent avec son relief important - 1 862 mètres d'altitude pour le Pico Ruivo, ça pourra vous être utile pour un prochain camembert bleu au Trivial Pursuit !
La tête de course a bien senti le coup de frein, et Yoann Richomme (Paprec Arkea), certes toujours leader au classement, a vu un temps sa petite avance fondre comme résine à la chaleur, avant de reprendre du poil de la bête. Mais ils sont désormais six à se tenir en moins de 25 milles, dans le Sud-Ouest de l’île. Une compression de la tête de flotte qui, à bord de Charal, réjouit Jérémie Beyou, désormais 3e, autant qu’elle le préoccupe :