Il n’avait pas imaginé les premiers jours de son deuxième Vendée Globe comme ça. Maxime Sorel enchaîne les soucis techniques depuis le départ, dimanche 10 novembre. Cela a débuté par un problème de gennaker vite résolu puis par un souci de hook de grand-voile. Devenu récalcitrant, il ne permet plus de hisser normalement cette dernière.
En voulant réparer, Maxime s’est blessé à la cheville hier. Depuis, il bataille toujours pour trouver une solution. Le Cancalais a décidé de s’abriter à Madère afin de monter au mât et entamer des réparations. Il explique :
« J’ai tenté ce matin d’affaler la grand-voile mais elle reste bloquée au niveau du ris 3. Je suis monté au mât pour constater que le chariot de hook était cassé. L’état de la mer a beaucoup sollicité ma cheville lors de cette montée. J’avais aussi les bras tétanisés et cela n’a pas arrangé ma blessure à la cheville que je surveille depuis 48 heures avec les médecins de la course. Je dois me rendre à l’évidence, le hook est cassé. J’ai donc décidé d’empanner et de faire route à vitesse réduite vers Madère afin de mettre mon IMOCA à l’abri. Je vais alors remonter au mât et essayer d’affaler la grand-voile à 100%. Je ne m’attendais pas à un début de Vendée Globe aussi compliqué mais je me dis que je vais trouver les bonnes solutions. »