Hier, Élodie Bonafous, navigatrice prometteuse de l'écurie Horizon 29, a mis à l’eau son tout nouvel IMOCA. Ce bateau de 60 pieds, pensé pour la performance, n'est pas seulement le premier d'une nouvelle génération : il représente aussi l'ambition grandissante d'Élodie de se mesurer aux meilleurs sur l'épreuve reine de la course au large en solitaire. Sa mise à l'eau marque le début d’un nouveau cycle technologique en IMOCA, et le début d’une épopée humaine d’envergure pour la Finistérienne. Révélée sur le circuit exigeant des Figaro Beneteau, cette dernière a forgé sa réputation grâce à son sens stratégique et sa persévérance. Première femme française à monter sur le podium d’une étape de la Solitaire du Figaro, elle s'est classée dans le Top 10 à deux reprises (6e en 2023 et 8e en 2024). Formée au Pôle Finistère Course au Large et repérée par la Filière d’excellence Bretagne CMB, Élodie a su s'imposer par sa détermination et sa capacité à performer sur la durée. Aujourd’hui, elle franchit une nouvelle étape en relevant le défi de l'IMOCA, entourée d’une équipe expérimentée. Avec quatre années devant elle pour apprivoiser son nouveau compagnon de course, elle aborde cette aventure avec méthode, ambition et la volonté de repousser ses limites.
Un regard admiratif sur l'édition 2024
Tout au long de cette édition du Vendée Globe, la navigatrice a suivi avec passion le parcours des skippers en lice. Son admiration pour le niveau de performance atteint cette année est palpable : « Honnêtement, j’ai été complètement bluffée par le rythme imposé en tête de flotte, surtout en début de course et lors de la descente de l’Atlantique Sud. C’était vraiment impressionnant et intense. Les gars et les filles ont montré qu’ils maîtrisaient parfaitement leurs bateaux. Personne ne lâchait rien, et le niveau était incroyablement élevé. Ça me motive encore plus, parce qu’au-delà de l’aventure, ce que j’adore, c’est la compétition. Ça se joue à des détails et c’est passionnant ! » Élodie a observé avec intérêt la régate serrée qui a marqué cette édition, soulignant la montée en puissance du niveau de jeu. Pour elle, le record de 64 jours établi par le vainqueur a marqué un tournant dans l'histoire de la course, tandis que la performance de Justine Mettraux, qui a terminé 8e, a confirmé que les femmes peuvent briller à très haut niveau dans cette discipline exigeante.