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Les bricoleurs de l’extrême (V)

Les avaries et réparations en tous genres ont été nombreuses durant cette septième édition du Vendée Globe, mettant les talents de bricoleurs des marins à rude épreuve. Cinquième et dernière partie d’un récapitulatif non exhaustif des réparations « avec les moyens du bord ».

Matossage à bord de Mirabaud

© Dominique Wavre / Mirabaud

Maniant le verbe à la perfection, Dominique Wavre peut se targuer de mériter le titre de philosophe des mers. Mais pas que, tant le Suisse a également dévoilé ses talents de bricoleur. Les voiles de Mirabaud ne lui ont en effet rien épargné, notamment dans le Pacifique quand le grand gennaker lui en a fait voir de toutes les couleurs. Bilan : des heures de manœuvres, de matossage et de réparations, ainsi qu’une vertèbre en vrac.

 

 

 

 

© François Gabart / Macif

S’il est devenu le plus jeune vainqueur du Vendée Globe ainsi que le détenteur du nouveau record autour du monde en solitaire, François Gabart a fait preuve d’une totale maîtrise de sa course. Et ce, en matière de stratégie, de gestion des performances du bateau, de vie à bord, de communication... mais aussi en ce qui concerne la maintenance du bateau et les travaux à bord. En passant plusieurs heures à réparer une panne de la pompe à injection du moteur de MACIF - le tout sans se faire décrocher par le peloton de tête - le skipper de 29 ans a montré qu’il ne lâcherait rien. Et surtout, que rien ne lui échappait en termes de navigation.

 

 

© Armel Le Cléac'h / Banque Populaire

Tout comme son rival de trois mois, Armel Le Cléac’h a peu fait état de ses soucis à bord. Ce n’est qu’une fois arrivé à bon port que le skipper de Banque Populaire a avoué être monté au mât à plusieurs reprises et avoir failli perdre son gennaker dans le détroit de Le Maire. Une casse du point d’amure qui lui a valu une véritable bataille pour ramener la voile à bord. Comme quoi, personne n’aura été épargné.

 

 

 

 

Aurélia Mouraud


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