Chez les poursuivants, avantage à l’Ouest
Sébastien Simon (Groupe Dubreuil, 3e) progresse également dans les alizés. La dépression qui donnera du vent fort aux deux premiers l’obligera à un choix tactique : soit passer dans son Nord-Ouest, au risque d’être un peu ralenti, soit passer au Sud-Ouest et être confronté à du vent plus fort.
À 2100 milles plus au Sud, ça bataille toujours aussi sec le long des côtes brésiliennes entre sept marins déterminés à s’offrir une belle place d’honneur. Les partisans de l’option Ouest, désormais menés par Jérémie Beyou (Charal, 4e) et Sam Goodchild (VULNERABLE, 5e) semblent avoir pris un léger avantage. Dans leur Est, Paul Meilhat (Biotherm, 8e) et Nicolas Lunven (Holcim-PRB, 9e) tentent de revenir en multipliant les contre bords. L’avantage, c’est qu’ils commencent à être sortis de la zone où les orages étaient le plus intenses, seule Justine Mettraux (Teamwork – TeamSnef, 10e) pourrait encore être concernée.
Derrière ce groupe, la situation est similaire pour Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence, 11e), Samantha Davies (Initiative Cœur, 13e) et Benjamin Dutreux (Guyot Environnement - Water Family, 12e). Les deux navigatrices, plus à l’Ouest, devraient bénéficier d’une dépression qui va leur permettre de garder du vent fort. Benjamin, lui, s’efforce à trouver une rotation du vent lui permettant de remonter aussi vers le Nord.
Un nouveau regroupement en perspective
Il faut descendre 980 milles plus au Sud pour assister à une nouvelle bataille. Au fil de la semaine, le duo Damien Seguin (Groupe APICIL, 14e) - Romain Attanasio (Fortinet- Best Western, 15e) est devenu un quatuor en étant rejoint par Jean Le Cam (Tout commence en Finistère – Armor Lux, 17e) puis Alan Roura (Hublot, 16ee). Ces quatre-là butent sur l’anticyclone en ce moment et seront, d’ici deux jours, également bloqués par le front froid permanent au large du Brésil. Conséquence : ils pourraient être rattrapés à moyen terme par Isabelle Joschke (MACSF, 18e), Giancarlo Pedote (Prysmian, 19e) et Yannick Bestaven (Maître CoQ V, hors course). Ces trois marins bénéficient en effet du vent de Sud en bordure du même anticyclone qui va leur permettre de revenir. Si ça n’enchante pas forcément Alan Roura, le Suisse est loin de se montrer abattu, déjà trop heureux d’avoir rejoint ses trois acolytes. Il répondait aux vacations ce matin :