Dernières confidences avant le grand départ

Je suis en pleine forme. Je n’ai pas trop dormi mais on sait ce que c’est, les veilles de départ ! Je suis hyper content d’être là. Les conditions météo sont plutôt sympas. On va partir en douceur. Ça change de certains Vendée Globe qu’on a connu. Je suis heureux de voir tous ces beaux bateaux et ce beau plateau ici, aux Sables d’Olonne. Ça va être une belle aventure et une super régate. Pour le départ, il y aura de quoi avancer. Pour ma part, je vais prendre ce qu’il y a à prendre. On sait que le vent va se renforcer dans le golfe de Gascogne ensuite. On devrait « dégolfer » assez vite et le faire au portant : on ne va donc pas se plaindre. Il y a toujours un peu de stress. On ne sait jamais comment les choses vont se passer. C’est une nouvelle histoire à écrire. Il y a bien sûr le stress de dire au revoir à notre vie de terrien, à tous nos amis et à la famille, mais il y a aussi celui du départ en lui-même. Il va falloir gérer les nombreux bateaux présents sur l’eau et la ligne. Ça ira beaucoup mieux en fin d’après-midi, je crois !

Je suis en pleine forme et trop heureux d’être là. Tempête, zéro nœud… je prends tout ! Je suis trop content d’y aller, j’ai hâte de partir ! Il y a quatre ans, il n’y avait personne à cause de la pandémie de Covid-19. Sortir du chenal avec toute la foule, c’est quand même l’un des éléments les plus symboliques de la course et je suis très content de vivre ça cette année. J’ai une revanche à prendre, ce n’est pas passé loin la dernière fois : deux heures et quelques sur 80 jours de mer. Je vais essayer de faire mieux que la dernière fois. Je vais, en tous les cas, tout faire pour. Ça va être une belle course, j’en suis sûr. Il y a un très gros niveau cette année. J’ai profité de ma dernière nuit dans un vrai lit et d’une douche chaude avant le mois de janvier, mais aussi de mes derniers instants avec Perrine, ma femme, et Oscar, mon fils. Je suis super heureux de repartir pour cette course !

C’est une première pour moi de partir faire le tour du monde sans escale et en solitaire. J’ai passé une bonne nuit. Le bateau est prêt. La météo est parfaite : on ne pouvait vraiment pas rêver mieux pour partir. Il ne reste plus qu’à s’assurer que le skipper soit prêt. J’espère qu’il l’est ! (Rires)

J'ai bien dormi - j'avais encore beaucoup de choses à régler et à faire, mon cerveau tournait à mille à l'heure. Mais ce matin, je me suis réveillée gonflée à bloc ! On veut tous partir en toute sécurité. Nous savons que le vent va se lever progressivement, il vaut mieux ça que 30 nœuds de vent au départ ! Le Vendée Globe est l'expérience la plus incroyable. 

C’est mon cinquième départ de Vendée Globe. Il y a toujours beaucoup d’émotions. Je n’y vais pas du tout comme si je connaissais le chemin. Il y a beaucoup d’appréhension mais aussi beaucoup d’envie. C’est magnifique de voir autant de monde présent aux Sables d’Olonne ! Ma dernière nuit à terre ne s’est pas trop bien passée. Je n’ai pas très bien dormi, évidement, mais ce sont malgré tout de belles émotions que l’on ressent. Un départ de tour du monde, c’est un moment dur mais aussi très beau à vivre. Les conditions sont effectivement très clémentes pour partir mais ça fait presque un peu peur car on se dit que si c’est cool là, ce sera peut-être encore bien plus dur plus tard ! (Rires) Plus sérieusement, c’est bien que ce soit cool. En 2008, par exemple, c’était chaud. Là, on part un peu plus détendu !

J'étais très excité la nuit dernière. Je ne dirais pas que j'ai bien dormi, mais je sais qu'avant une course, je ne dors pas. J'ai donc bien dormi la nuit d’avant. Maintenant, je suis bien reposé et j'ai vraiment hâte de prendre le départ et d'être seul sur la mer. Le temps est plutôt agréable - c'est parfait pour les spectateurs, avec une légère brise pour que les bateaux accompagnateurs  puissent nous suivre. 

Je n’ai pas si bien dormi que ça mais je le savais et je m’y étais préparé. Je me suis réveillé deux-trois fois mais je suis quand même en forme ! Pour ce qui concerne les conditions, je me suis conditionné pour prendre ce qu’il y a. La météo est ce qu’elle est de toutes les façons. Il ne faudra pas se laisser piéger car dès le cap Finisterre il va falloir être bien concentré. Le truc chouette, c’est que je vais pouvoir envoyer mon spi avec l'inscription « Benjamin a envoyé le pépin » dès les premiers jours de course ! Je sens que j’ai un énorme truc au fond de moi et je pense que je le lâcherai quand je serai tout seul sur mon bateau. J’ai dit au revoir à ma famille il y a une semaine comme il fallait. Ce qui m’émeut, c’est d’imaginer tout le monde réuni. J’ai les photos de mes potes qui sont sur le remblai depuis ce matin. Toute ma famille est là aussi. Cette capacité du Vendée Globe à réunir les gens alors que nous on va partir tout seul, je trouve ça hyper fort ! Je ne sais pas du tout comment je vais vivre la sortie du chenal. Depuis ce matin, j’avoue que c’est un peu les montagnes russes sur le plan émotionnel. Je n’ai rien envie de contenir. J’ai envie que tout soit naturel. Sortira ce qui sortira !

J’ai bien dormi jusqu’à 4 heures du matin. Ensuite, je me suis réveillé parce que je logeais sur le remblai et que j’entendais le bruit dehors. Les gens se sont levés hyper tôt pour aller le long du chenal et chantaient. Dans ce contexte, un jour comme aujourd’hui, on se dit : « il faut y aller maintenant, mec ! Tu ne peux plus reculer ! » (Rires) Je n’étais pas sous pression jusqu’à vendredi mais hier, c’est monté un peu. Là, je commence à avoir vraiment envie de partir. C’est fort, ça prend et à un moment donné, on a envie de rentrer dans le vif du sujet ! Je suis plutôt content des conditions du départ. J’aime mieux quand ça part cool et quand on a le temps de se mettre dedans. Le passage du cap Finisterre laisse néanmoins quelques questions en suspens sur pas mal de choses. Le schéma météo annoncé au large de la pointe espagnole n’est pas très commun !

Vous avez l’homme le plus heureux du monde en face de vous ! Enfin, on part faire le Vendée Globe ! Ça fait dix ans que j’y pense et je me sens très privilégié d’être là. Je suis sûr que ça va être une aventure incroyable, même si ce ne sera pas toujours simple. Il va falloir tenir le bon cap. Le but premier sera de rentrer ici, aux Sables d’Olonne. Ma dernière nuit à terre a plutôt été assez bonne. Je me suis réveillé vers 2-3 heures du matin en pensant être sur mon bateau et je me suis aperçu que j’étais dans un vrai lit, complètement sec ! J’ai eu un peu de déception ! (Rires). Cette fois, je pars tout seul, sans ma poule Monique, mais je suis sûr que je vais faire de belles rencontres en mer. Il y a une ambiance de folie. C’est quelque chose dont j’entendais parler depuis longtemps. J’ai appris qu’il y avait 400 000 personnes massées le long du chenal, ça fait quand même beaucoup de monde ! Ça promet un beau bain de foule avant de se retrouver tout seul. Je vais essayer d’en profiter au maximum. Tout ça, c’est nouveau pour moi. On est un peu observé dans tous les sens mais c’est tellement chouette de partager ça ! Le Vendée Globe, c’est une grande aventure. Il va forcément se passer énormément de choses ! 

Pour le moment, il y a beaucoup d’excitation. Dans ces moments, on est un peu à la merci de tout. On est porté par le flow et on ne maîtrise pas grand-chose. La sortie du chenal va être dinguo, c’est sûr ! J’appréhende un peu. Je pense que je vais relâcher un peu la pression après le départ. Peut-être pas cinq minutes après mais une demi-heure après. Ça m’a fait ça lors de mes deux premiers Vendée Globe. Une fois la ligne passée, j’avais ressenti une sorte de soulagement et ça va, je pense, être pareil cette fois. Je vais me dire « ça y est, c’est parti ! Je peux faire du bateau ! 

La sortie du chenal, on va la vivre comme on doit la vivre. Je vais me laisser porter et je verrai bien. Je suis content et heureux d’être là. C’était déjà une victoire pour moi d’être au départ. La prochaine, ce sera d’être à l’arrivée. Ce moment, ce n’est vraiment que du plaisir ! En plus, les conditions météo sont quand même très favorables et ça enlève une grosse pression pour le départ. Après trois semaines de village, avec beaucoup de monde et beaucoup d’émotions, ça va permettre de tout digérer tranquillement ! 

Je suis hyper calme. Ça ne bouillonne même pas à l’intérieur mais je profite de chaque minute parce que c’est incroyable, dans une vie, de prendre un départ de Vendée Globe. J’ai eu la chance de le faire en 2016 puis en 2020 même si, cette année-là, c’était particulier avec le Covid-19. Le départ de cette 10e édition est vraiment incroyable. Il y a beaucoup de monde et je pense que sur l’eau, ça va être dingue. Je pense que ce tour du monde va être énorme. En fait, il n’y a pas de mot. Il y a eu beaucoup d’amour et de bienveillance lors de ces trois semaines de départ de la part de toutes les personnes présentes. Le public a une vraie passion pour cette aventure mais aussi cette course qu’est le Vendée Globe. C’est extraordinaire et j’ai beaucoup de chance ! C’est bien de partir avec des conditions météo tranquilles. Je trouve ça bien d’avoir les première tempêtes dans les mers du Sud plutôt que dans le golfe de Gascogne ! 

Je suis prêt, j’ai un bon bateau et j’espère que cette fois, ce sera la bonne ! La nuit a été courte. Il va falloir encaisser les émotions de la sortie du chenal et ensuite ça ira. J’ai hâte d’être au large et de faire ma petite cuisine des « bords à tirer ». La météo du départ est bien pour tout le monde. Ça promet d’être un peu tactique. Il va y avoir de quoi faire. On devrait avoir un passage du cap Finisterre un peu venté avec des manœuvres, des choix de voiles et des décisions à prendre ! 

L’émotion arrive maintenant mais elle va surtout être très forte dans le chenal. Je crois qu’il y a vraiment beaucoup de monde qui nous attend. On est là pour le public et le public est là pour nous : ça fait une belle équipe ! Je suis plutôt calme. La météo annoncée pour ce départ est un facteur de « zenitude ». 

Je me suis fait, comme beaucoup, réveiller à 5 heures ce matin par les gens qui criaient et chantaient dans les rues des Sables d’Olonne, mais comme je m’étais endormi tôt, j’ai fait une belle nuit quand même. J’ai déjà vécu la sortie du chenal en 2020 mais je m’apprête cette fois-ci à le faire avec de la foule. Ce sera donc une autre histoire. Un départ de Vendée Globe, c’est forcément quelque chose de magique. Je pense que c’est un privilège de vivre et de faire ça. J’ai autour de moi ma femme, mes partenaires et les gars de mon équipe qui sont le cœur du projet. C’est un bon moment. C’est l’aboutissement de beaucoup de travail, c’est quelque chose d’extraordinaire ! 

Aujourd’hui, c’est l’aboutissement de quatre ans de travail très dur et c’est clairement déjà une première victoire d’être là. Pour avoir déjà fait le Vendée Globe une fois, je sais tout le travail qui m’attend à présent pour aller au bout de l’aventure. Je vais essayer de prendre tout le positif du chenal car il y a quatre ans on n’avait pas pu le vivre de cette manière à cause de l’épidémie de Covid-19. Cette fois, ça change tout. Ça fait plaisir de voir un public comme ça et j’en profite au maximum ! J’emmagasine tout le positif !

C’est beaucoup de fierté d’être ici. J’ai beaucoup travaillé pour être là et aujourd’hui j’y suis. J’ai hâte de dire au revoir à mes proches mais aussi et surtout d’être en mer ! 

Ce n’est pas mon premier Vendée Globe mais c’est à chaque fois plus gros, plus fort ! C’est plein d’émotions et je suis trop content d’être là. J’ai la chance d’être vraiment bien entouré et je n’avais vraiment pas beaucoup de pression jusqu’à maintenant. A présent, ça va être à moi de finir le job de toute l’équipe et c’est donc aujourd’hui que ça commence à monter ! Le départ, c’est un peu un détail finalement. Rapidement derrière il va y avoir du vent portant mais c’est quand même génial de se dire qu’on ne va pas casser les bateaux dans les trois premiers jours. 

J’ai mangé rapidement puis j’ai passé du temps en famille. Dans l’instant, il y a beaucoup d’émotions. J’en ai déjà lâché quelques-unes ce matin et je vais continuer à en lâcher dans les moments qui viennent. Je vais surtout essayer de profiter à fond des dernières heures qui restent avant, ensuite, de vraiment me plonger à fond dans la course, de revenir à ce que j’aime faire, en l’occurrence ce pourquoi je suis ici, au Vendée Globe.

Honnêtement, ce n’est que du bonheur ! Je suis trop heureuse d’être là. C’est beaucoup-beaucoup d’émotions de voir tous ces gens partout aux Sables d’Olonne, et j’en envie d’en profiter. Le fait d’être au départ aujourd’hui concrétise des années de travail. Il y a énormément d’émotions à vivre tout ça, et j’ai envie de prendre toute l’énergie possible qu’il y a autour de moi pour ce beau départ !

Je suis en pleine forme. Je suis mieux que ce que je pensais être et c’est tant mieux. Petit à petit la pression monte. Ma famille est sur le ponton et ça fait plaisir de l’avoir à mes côtés. J’essaie de profiter au maximum de ces derniers moments à terre car c’est forcément un peu spécial. J’appréhende presque plus la sortie du chenal que le Vendée Globe en lui-même pour l’instant ! (Rires)

A l’approche du départ, je suis en train de me décharger de beaucoup d’émotions et je pleure beaucoup. Ça a été beaucoup de travail pour être là et c’est génial d’y être enfin. A chaque Vendée Globe, je me demande si j’ai vraiment ma place ici mais je suis hyper fier. J’ai à la fois hâte et peur de descendre le chenal. J’ai une machine incroyable, des partenaires merveilleux, une équipe de « ouf » et on n’a pas à rougir par rapport à l’ancien propriétaire du bateau (Alex Thomson, ndlr) en termes de préparation. Je suis très fier et très heureux d’être là ! Maintenant, on va faire du bateau et moi je suis là pour ça. Ce troisième Vendée Globe, c’est celui de la maturité. Je veux dire un grand merci à tous d’être présents aujourd’hui parce que c’est une belle fête et c’est incroyable de voir une ambiance comme celle-ci.

C'est très spécial et très intense - il faut savourer ce moment. Nous avons tous travaillé très dur pour en arriver là et aujourd’hui, c’est l’aboutissement de tout ça. C’est riche en émotions. Il y a quatre ans, j'étais sur Hugo Boss avec Alex (Thomson) dans le chenal, alors je sais ce que c'est. Ce sera très spécial et c'est un souvenir que je garderai en moi. Lorsque la course sera difficile, je me remémorerai ce moment.

J’aimerais me dire que ça y est, que c’est réussi parce qu’on est au départ et qu’à présent ce sont la mer et le vent qui vont écrire la suite mais je n’y arrive pas car je suis un compétiteur. Je vais rester sous pression jusqu’à la ligne d’arrivée. Le Vendée Globe est une compétition, ce n’est pas une balade. Je suis hyper heureux et hyper fier d’être arrivé jusqu’ici mais le job n’est pas fini. Je m’autorise toutefois un peu d’émotions. Je ne cache pas que le fait que Clarisse prenne aussi le départ, ce n’est pas simple. J’ai hâte de descendre le chenal. Il ne faut pas redouter ça car c’est un moment unique dans la vie d’un Homme. Il faut profiter et savourer. J’ai trop hâte mais le job n’est pas fini !

C’est une grande victoire d’être là aujourd’hui car il y a eu pas mal de péripéties pour y arriver. Les « au revoir » avec ma petite fille sont passés : le plus dur est donc passé. J’ai vécu l’émotion d’un premier Vendée Globe il y a quatre ans. Cette fois, je vis celle de la descente du fameux chenal. C’est génial et franchement c’est impressionnant de vivre toute cette animation qui ressemble à celle d’une fête géante ou d’une Coupe du Monde de football ! C’est vraiment hyper sympa et je pense qu’on va être un peu perdu une fois en mer car c’est un peu « too much » pour nous qui allons être tout seul sur nos bateaux pendant trois mois. La transition risque d’être un peu brutale. Là, j’ai le sourire, c’est rigolo et je profite du moment mais je sais qu’il va y avoir un petit moment où il va falloir se remettre dans la course. Ça ne va pas forcément être facile mais je suis préparée. Ce que l’on peut me souhaiter ? En premier lieu de finir, d’aller un peu plus vite que la dernière fois et surtout de vivre des moments de joie en mer car c’est ça que je vais chercher !

Il y a beaucoup d’émotions. Je ne connais pas encore un départ de Vendée Globe sans Covid-19 et c’est assez dingue. J’ai hâte d’être en mer. Le départ va être plutôt zen et c’est très bien car tout est réuni pour le public par rapport à il y a quatre ans. Le vent va vite revenir. On va être patient puis après ça va décoller ! 

Pour l’instant, ça va, je suis assez tranquille mais je sais que sur le départ il va y avoir un peu de stress. Il va falloir bien partir et ne pas prendre de risques. On sait qu’il y aura beaucoup d’embarcations sur l’eau et qu’il faudra être concentré. La tension redescendra une fois que l’on sera un peu dégagé de tout ça, un peu plus au large. J’ai envie de profiter au maximum de la descente du chenal. C’est top de voir autant de monde partout ! 

C’est presque surréaliste ! J’en parlais hier soir avec mon entourage : il faut presque que je me pince pour réaliser que c’est vrai, que je suis au départ du Vendée Globe ! C’est assez dingue ! Lors d’une journée comme aujourd’hui, il y a pas mal de pression, je ne vais pas dire le contraire. Les « au revoir », le chenal, le départ… C’est beaucoup d’émotions mais j’aborde tout ça positivement car sur cette route sinueuse pour arriver jusqu’ici, j’ai eu besoin de beaucoup de soutien et là je vais en avoir une bonne bouffée ! Les encouragements de tous les gens qui sont présents aux Sables d’Olonne vont me porter pendant toute la course. Cela va m’aider à surmonter les difficultés qui sont devant moi ! 

J'ai vraiment essayé de bien m'organiser pour faire des choses pendant ces trois semaines et dire au revoir au fur et à mesure à plein de gens, pour qu'aujourd'hui je sois assez libéré pour déjà me concentrer sur la course et profiter des derniers moments en public. J'essaie de ne pas tout faire en même temps et de ne pas me faire submerger par les émotions. Ce n'est pas trop mon genre, mais le chenal… quand même ! C'est super et l'avantage c'est qu'on a trois heures ensuite pour redescendre. C'est aussi pour vivre ces moments qu'on fait le Vendée Globe. Après, les émotions fortes, c'est plus facile de les vivre à l'arrivée parce que là, on a quand même un tour du monde à faire, un départ à prendre ! Mais ça n'empêche, on va profiter quand même. 

J’ai étonnement bien dormi pour une veille de Vendée Globe. J’ai hâte de partir. Je suis ravie d’être une des premières à quitter le ponton. Je vais faire une petite sieste avant le départ puis travailler sur la météo avec mon équipe. Je suis impatiente d’être à ce soir, au large, sous grand gennak, à fond les ballons mais l’ambiance est vraiment incroyable. Il y a du monde partout ! Le jour J est toujours un peu stressant mais j’emmagasine toute l’énergie qu’il y a ici en vue des moments difficiles à venir. C’est un honneur d’avoir ce beau bateau « Initiatives-Cœur ». Je suis fière parce qu’on a bien travaillé et on a fait de bons résultats depuis deux saisons mais je ne me mets pas trop la pression non plus parce que c’est un coup à exploser. Je vais simplement continuer à naviguer comme je l’ai fait sur les courses précédentes et essayer de mettre la pression sur ceux de devant plutôt que sur moi !

II y a huit ans, je partais sans savoir où j’allais. Je n’avais pas de famille, je partais la fleur au fusil… Là, j’ai une femme et un enfant, je sais exactement ce que je vais faire et je sais que ça va être compliqué. En même temps, je suis hyper heureux d’y aller. Pendant quatre ans, dans l’équipe, on a tous travaillé comme des malades. Ce sont donc des émotions folles, hyper mélangées mais c'est précisément pour ça que l’on se lance sur ces folles aventures !

C'est un jour incroyable qui marque la fin d'un parcours insensé qui m'a mené jusqu'ici. Le simple fait d'amener ce bateau et cette équipe sur la ligne de départ aujourd'hui a représenté trois années de travail ininterrompu. Mais j'ai commencé cette aventure en 2007, lorsque j'ai osé venir en France, apprendre une nouvelle langue et me créer une nouvelle vie en m'engageant sur le Vendée Globe. C'est un chapitre incroyable de ma vie, j'en suis très excité, très fier et j'ai hâte d'y aller.

C’est beaucoup d’émotions ! C’est un format dingue de départ. C’est assez incroyable ! Ça dépend des moments mais ça prend un peu aux tripes, c’est sûr. C’est génial et je suis hyper fier de vivre ces moments-là. Je vais essayer de les vivre à fond et d’enchaîner assez rapidement sur un bon mode régate pour m’extirper de tout ça et réussir l’entame du Vendée Globe ! 

Il y a beaucoup de joie. J’ai hâte de partir. Je suis très excitée. Je suis très impressionnée par tout cet accueil chaleureux et par toutes ces personnes qui sont là et qui ne l’étaient pas il y a quatre ans. C’est vraiment un moment unique et j’en profite un maximum parce que dans quelques heures, j’aurai le plaisir d’être seule en mer, mais aussi parce que je sais que je vis ça pour la dernière fois dans ma vie. Je suis très heureuse ! 

On a pas mal bossé depuis ces dernières années et là, on se retrouve au moment de partir, donc c’est génial. C’est extraordinaire ! Il y a beaucoup d’émotions. J’essaie de les contenir mais je n’y arrive pas !

Il faut que les émotions s’expriment et il y en a beaucoup ! On est des marins mais aussi des humains ! Il y a de la joie, de la fierté… Il y a plein de choses… Je veux dire un grand merci à tout le monde, que ce soit à mon équipe qui a préparé un super bateau, ou ma famille qui me fait le plaisir d’être là aujourd’hui, tout comme mes amis et mes sponsors… On est une grande famille et aujourd’hui on célèbre quelque chose de sympa ! 

J’ai fait une petite nuit, c’est normal une veille de départ, mais j’avais bien dormi avant donc ça va. Ce départ de Vendée Globe est évidemment très différent de celui de la dernière fois qui avait été impacté par l’épidémie de Covid-19. J’ai hâte d’être sur l’eau, d’aller régater, de voir tous les supporters du team qui nous attendent le long du chenal. Il est tant de profiter une dernière fois de ses proches ! 

Je pars très serein. Mon bateau est mieux préparé qu’il ne l’a jamais. Mon équipe a vraiment réalisé un travail formidable et je la remercie du fond de mon cœur. A présent, je vais faire ce Vendée Globe et j’ai envie de revoir tous les sourires de tout le monde à l’arrivée. Aujourd’hui, je me sens chanceux d’autant que tous mes sponsors et de nombreux fans sont venus du Japon pour m’encourager. Cela ajoute naturellement énormément d’émotion à cette journée mais je ne peux que m’en satisfaire. Je me réjouis du fait que pour les premiers milles de course, aujourd’hui et demain, il n’y aura pas beaucoup de vent ni de mer. Je ne serai ainsi peut-être pas trop sujet au mal de mer, ce qui serait alors une première pour moi. Je suis très heureux de partir !

Cela faisait longtemps que j’imaginais la grandeur de cet évènement et aujourd’hui, enfin, je mesure la chaleur et l’enthousiasme du public français mais aussi des nombreux Chinois venus sur place pour assister au départ et m’encourager. J’espère qu’à l’avenir, il y aura davantage de skippers de mon pays à participer à cette épreuve incroyable qu’est le Vendée Globe !