Force est de constater qu’après plus de 66 jours en mer, nos solitaires de la dixième édition du Vendée Globe se muent en véritable pipelettes, qui n’en finissent pas de nous conter fleurette ! Mais le plus drôle dans l’histoire, c’est que bien souvent il s’en excuse, se rendant compte à la fin du message enregistré qu’ils se sont un peu trop épanchés, mais au moins, que voulez-vous, le sac est vidé… et nous, on doit l’avouer, on adore les entendre se confesser !
Il y en avait visiblement en stock dans la besace du jour de Romain Attanasio (Fortinet-Best Western, 14e), qui a réussi à s’extirper le long des côtes brésiliennes pour fausser enfin compagnie à ce gros paquet d’adversaires revenu du diable Vauvert ! Attention, il ne crie pas victoire, « pour moi le juge de paix sera le Pot-au-Noir », nous raconte l’intéressé, qui en sait quelque chose en marin bien expérimenté :