Quelle meilleure manière d’entamer le week-end pour Charlie Dalin qui, en plus d’avoir de l’avance sur ses petits camarades, en a aussi sur nous ! Juste après sa petite grasse matinée, café et croissants à la bannette (laissez-nous rêver), celui qui est déjà au jour d’après est entré, à 23h45 TU – donc 10h45 vendredi en Tasmanie – dans le Pacifique. Un nouvel océan qui devrait s’accompagner d’un autre seuil symbolique d’ici quelques heures : celui de la mi-parcours ! Pour le skipper de MACIF Santé Prévoyance, en tête depuis près de dix jours maintenant, le retour à la maison va bientôt commencer…
Derrière lui, les jolis jouets commencent doucement à se ranger. Après des jours et des jours à s’éparpiller autour des dépressions australes, voilà qu’ils viennent tous s’agglutiner progressivement le long de la ZEA (Zone d’exclusion Antarctique), avec plus de 2 200 milles d’écart (3 540 kilomètres) entre le leader et le dernier à avoir pris la route des glaces, Damien Seguin (Groupe APICIL, 17e).
« Sur un bord, il me manque environ 30 % »
Car le Vendée Globe est une bonne manière de réviser sa géographie ! Et ce n’est pas Sébastien Simon (Groupe Dubreuil, 2e) qui pourra nous contredire, lui qui a pris « une douche froide » en réalisant que le Pacifique ne commençait pas au Cap Leeuwin et qu’il était toujours dans l’Indien ! « J’en ai assez vu de l’Indien ! », plaisante le skipper vendéen, pour qui les derniers jours ont été « ultra intenses comme depuis le départ » :