Portrait

Entre les plans d’eau de la région parisienne où il est né, et les côtes bretonnes, Paul Meilhat commence à naviguer très tôt, d’abord en dériveur olympique puis en Figaro. Lorsqu’il arrive dans la classe IMOCA en 2015, il est déjà un des coureurs les plus en vue de sa génération. Sur ce circuit, il va connaître des succès retentissants : sa victoire dans la Route du Rhum 2018, des podiums sur la Transat Jacques Vabre, ou encore son titre de Champion du Monde IMOCA en 2021. Des expériences plus douloureuses, à l’image de son abandon en plein Pacifique dans le Vendée Globe 2016 alors qu’il est 3e position, ou encore un hélitreuillage au nord des Açores, contribueront aussi à forger son vécu de marin. Après quelques années comme co-skipper de luxe avec Charlie Dalin et Sam Davies, il lance en 2022 son propre projet. À la barre de l'IMOCA Biotherm, il prendra le départ de son 2e Vendée Globe, avec de fortes ambitions.

Palmarès

2024

  • The Transat CIC

    15e

2023

  • Transat Jacques Vabre

    Abandon
  • The Ocean Race

    4e

2022

  • Route du Rhum

    6e
  • Défi Azimut

    Abandon

2021

  • Transat Jacques Vabre

    2e
  • Défi Azimut

    Vainqueur
  • Rolex Fastnet Race

    Vainqueur

2019

  • Défi Azimut

    7e
  • Rolex Fastnet Race

    5e

2018

  • Route du Rhum Destination Guadeloupe

    Vainqueur
  • Guyader Bermudes 1000 Race

    Vainqueur

2017

  • Armen Race

    Vainqueur
  • Rolex Fastnet Race

    Vainqueur
  • Défi Azimut

    Vainqueur
  • Transat Jacques Vabre

    2e

2016

  • Transat New York Vendée - Les Sables d'OIonne

    4e
  • Vendée Globe

    Abandon
  • Defi Azimut

    4e

2015

  • Record SNSM

    Vainqueur
  • Ar Men Race

    Vainqueur
  • Transat Jacques Vabre

    Abandon

2014

  • La Solitaire du Figaro

    5e
  • Transat AG2R (Figaro)

    Vainqueur

2013

  • Solo Concarneau (Figaro)

    Vainqueur
  • Tour de Bretagne (Figaro)

    Vainqueur

2012

  • Transat AG2R

    4e
  • Solitaire du Figaro

    9e

2011

  • Solitaire du Figaro

    6e

2009

  • Solitaire du Figaro

    19e

2000

  • Championnat de France Espoir Laser Junior

    Vainqueur

Biotherm

  • Architecte : Guillaume Verdier
  • Chantier : 2022, Persico Marine
  • Date de lancement : 31 Août 2022
  • Longueur : 18,28 m
  • Largeur : 5,4 m
  • Tirant d'eau : 4,5 m
  • Poids : 8 t
  • Hauteur mât : 29 m
  • Surface de voiles au près : 260 m2
  • Surface de voiles au portant : 600 m2

Fondée sur la découverte des propriétés régénératives du Plancton de Vie, Biotherm, marque experte de soin de la peau, tire son efficacité de la bioscience avec des formules hautement efficaces et sensorielles, pour une peau visiblement pleine de vie. Venant de l'eau, la marque agit pour la protection de la biodiversité aquatique. Elle s’associe avec Paul Meilhat et la Fondation Tara Océan pour mener un programme de recherche à bord de l’IMOCA Biotherm. « Bio » signifie vie, « Therm » signifie source. Biotherm s’engage à être la source d'une vie meilleure pour la peau, le corps, l'esprit et l'océan. 

Son engagement

Paul Meilhat n’a jamais transigé avec des convictions sociétales et environnementales fortes qu’il a toujours défendues aussi dur que sa place sur l’échiquier sportif, aux côtés de Biotherm en partenariat avec la Fondation Tara Ocean d’une part pour qui il collectera des données via un microscope embarqué et l’Echappée bleue, créée en 2010 en collaboration avec Surfrider qui initie des enfants qui ne peuvent partir en vacances, à la pratique de la voile tout en leur apprenant les gestes de respect de l’environnement.

Actualités et médias

Il y a des moments durs, la vie à bord est compliquée. C’est stressant d’évoluer avec ce front derrière nous avec du vent très fort. Le dernier bateau que j’ai croisé c’était Charal à la fin du Pot-au-Noir, c'est loin maintenant !

Ambiance purée de poix, on voit pas à 20 mètres ! Il fait tout gris. J'ai fait un gros changement de voiles ce matin, j'étais trempé. J'ai mis un peu de temps à me réchauffer. J'ai regardé sur le capteur scientifique Tara, j'ai la température de l'eau et elle est à 8°, alors qu'elle était à 15° hier. Je pense que c'est le courant froid après les Kerguelen. La mer n'est pas trop grosse mais c'est un peu saute mouton quand même et assez instable, ça passe de 15 à 25 nœuds.

Premier passage de front de l'océan Indien cette nuit... 55 nds de vent en rafale mais ça n'a pas duré longtemps. Maintenant, la mer est chaotique et il y a peu de vent, difficile de faire avancer le bateau.

Hier soir était plus tragique que festif ! Je suis tombé dans un trou sans vent pendant quasiment 6 heures, 100 milles de perdus c’est dure à encaisser… Puis c’est bien reparti en deuxième partie de nuit, comme si rien ne s’était passé.

Changement d'ambiance aujourd'hui...
Après ce beau grain en entrée de pot au noir c'est pas glorieux. En gros il pleut. Au début, on prend une douche puis on rince 2-3 vêtements, on trouve ça sympa, puis au bout de 10h... Le vent tourne, se renforce un peu , retombe mais la pluie elle tombe sans discontinuer, pas un petit crachin, plutôt des sceaux d'eau ! La bonne nouvelle, c'est qu'on s'est regroupé, je vois Charal et Macif. Une bonne nuit de galère à prévoir et probablement demain aussi. J'ai bien fait de prendre des heures de sommeil la nuit dernière.
Bonne nuit à vous

« Ça bombarde, comme dirait Sam Davies ! Poussé par un reste de houle de nord, le bateau dépasse souvent les 30 nœuds. La vie à bord est moins agréable que ces derniers jours mais le mental de compétiteur est choyé ! »

Les deux VULNERABLE se sont un peu échappés. Mais on arrive avec le vent nous derrière ! Mais on le sait, même avec seulement 30 milles d'avance dans l'entrée du Pot-au-Noir, ça peut être jackpot pour la suite.

« On a une instabilité du vent qui est incroyable, j’ai rarement navigué avec du vent aussi instable en force et direction. On a des grains et du coup on passe de 10 à 25 nœuds, donc on navigue très toilés mais c’est assez stressant. J’ai eu un petit accident dans le cockpit : je suis tombé dans un départ au lof, j’ai pris un traversier de cockpit en latéral. Mais ça va, je n’ai pas trop mal et surtout j’ai réussi à bien me reposer durant les dernières 24 heures. »