Ancien journaliste au Figaro, Fabrice a transformé sa passion pour l’océan en véritable vocation. Lors de son premier tour du monde, terminé à la 11e place, il avait déjà démontré ses capacités et confirmé son engagement envers la vie maritime. Fort de cette expérience, il a orienté sa carrière vers une navigation axée sur la préservation de l’environnement. Son parcours n’a cependant pas été exempt d’embûches. Après une première participation prometteuse, sa seconde tentative fut marquée par l’abandon de la course après 33 jours en raison d’une défaillance de l’ordinateur de bord. Par la suite, un naufrage lors de la Route du Rhum 2022 l’a contraint à repartir de zéro. Ces revers, bien que difficiles, ont été surmontés grâce à sa remarquable capacité à rebondir, notamment en rénovant l’ancien bateau d’Arnaud Boissières, ce qui lui a permis de recentrer ses priorités.
Lors de ce nouveau défi, divers imprévus techniques – un blackout électronique dès le lendemain du départ, des problèmes liés au vérin de quille, une panne du capteur de vent, ainsi qu’une commotion musculaire peu avant son entrée dans le Pacifique – ont mis à l’épreuve sa détermination. Chaque obstacle surmonté a renforcé son engagement à fournir des données précieuses pour la protection des océans. En bouclant ce Vendée Globe, Fabrice Amedeo démontre que le véritable succès ne se mesure pas uniquement par le classement final, mais par la capacité à mener à bien un projet ambitieux tout en restant fidèle à ses valeurs. Son parcours, alliant persévérance et respect de l’environnement, constitue ainsi une source d’inspiration pour tous ceux qui rêvent d’un avenir plus durable.