Chronique météo #8 - 18 novembre | Vendée Globe 2024

Nicolas Lunven : « Ce n’est clairement pas aux vieux singes que l’on apprend à faire la grimace »

Benjamin Dutreux : « Jean nous fait du beau Jean »

18 NOVEMBRE 2024 : Photo envoyée depuis le bateau Malizia - Seaexplorer lors de la course à la voile du Vendée Globe le 18 novembre 2024. (Photo du skipper Boris Herrmann)
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Flash

Vendée Live : Rendez-vous à 12h30 sur l'onglet actualités et médias, Youtube ou Facebook pour suivre le Vendée Live

LORIENT, FRANCE - 14 SEPTEMBRE 2024 : Le skipper de Holcim - PRB Nicolas Lunven (FRA) s'entraîne le 14 septembre 2024 au large de Lorient, France - Photo by Adrien Nivet / Polaryse

Vers un petit coup d’accélérateur

« Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions », écrivait André Gide. Louis Burton (Bureau Vallée) et Szabolcs Weöres (New Europe) l’ont encore prouvé ces dernières heures. Le premier en réalisant le tour de force de colmater les importantes fissures apparues sur le pont de son bateau au…

Le jeu de l'élastique | Vendée Globe 2024
À bord de Groupe Dubreuil ce dimanche.

Ça s’en va et ça revient

Alors que débute la deuxième semaine de ce Vendée Globe, la flotte est toujours très resserrée avec 15 skippers qui se « tiennent » en près de 120 milles au pointage de 15 heures. Leader depuis dimanche soir, Sam Goodchild (VULNERABLE) conserve la tête de la course même s’il a été ralenti par une…

Grosses réparations sur Bureau Vallée | Vendée Globe 2024
J+1 Des fichiers météo identiques en mer et à terre | Vendée Globe 2024
Lundi 18 novembre | Vendée Live
Arnaud Boissières lance sa bouée scientifique | Vendée Globe 2024
Océan

Gourde officielle du Vendée Globe 2024

Je commence à prendre mes marques. Avec la météo, c’est facile de s’adapter, on ne casse pas des choses tous les jours, je peux manger comme je veux... Depuis trois jours, ce sont vraiment des conditions agréables, ça glisse pas mal et il n’y a que des réglages à faire. J’ai empanné cette nuit et je fais route directe vers le Sud. Normalement, il n’y a pas de manœuvres jusqu’à l’équateur. Je suis parti très tranquillement des Sables d’Olonne, je suis resté un peu sur la réserve pour préserver le bateau. Ça m’a coûté pas mal de milles, il a fallu recoller. Ensuite, j’ai choisi l’option Ouest et j’espère que je vais pouvoir gagner des places. Aujourd’hui, ça devrait être une journée agréable. Il fait beau, la mer est magnifique avec une légère houle qui pousse le bateau. On est au portant, sous grand gennaker, 12 nœuds de vent. C’est le grand bonheur ! J’essaie de beaucoup me reposer pour être en forme avant l’arrivée dans le Pot-au-Noir. Là, on ne pourra pas dormir beaucoup !

18 NOVEMBRE 2024 : Photo envoyée depuis le bateau DeVenir lors de la course à la voile du Vendée Globe le 18 novembre 2024. (Photo du skipper Violette Dorange)
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C’est sûr que je suis fier de ma position (de leader). Dans ce genre de moment, il y a un peu de réussite. Ça aurait pu passer partout dans ces zones de molle. Je suis heureux après une semaine de course d’être là. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, c’est assez exceptionnel, je sais qu’il faut en profiter. Il y avait des risques avec ma route, il fallait jouer avec les grains, les bascules de vent et j’ai eu un peu de réussite. Là, on va surtout s’attacher à bien se positionner avant le Pot-au-noir dans deux jours. Mais là, j’essaie de prendre du plaisir, ça reste mon premier objectif et je suis content d’y arriver.

L’idée initiale, c’était de contourner la zone de vent faible dans l’Ouest. C’était une décision réfléchie, j’ai pris le temps de conforter mes choix, je n’étais pas le seul à l’avoir pris… C’est frustrant de voir que ça n’a pas servi et que ça a été contre-productif. Là, ça va ralentir encore par devant. Bien sûr, on va pouvoir revenir un peu, même si ce n’était pas le scénario que j’attendais. Normalement, Sam (Goodchild) devrait ralentir mais tout est aléatoire. Je crois qu’il faut arrêter de réfléchir.

Les deux VULNERABLE se sont un peu échappés. Mais on arrive avec le vent nous derrière ! Mais on le sait, même avec seulement 30 milles d'avance dans l'entrée du Pot-au-Noir, ça peut être jackpot pour la suite.

Justine Mettraux : « Je prends les étapes les unes après les autres »