Jean Le Cam : « qui ne tente rien n'a rien ! »
Paul Meilhat : « J'ai traversé le cockpit »
« J'ai eu écho de mes réseaux qui s'enflamment, on a doublé ou triplé les communautés, c'est trop chouette ! C'est beaucoup de soutien pour notre projet, c'est que du bonheur. J'ai envie de dire merci à toutes les personnes qui envoient des messages, ça me donne énormément de force quand je suis en mer ! »
« On a une instabilité du vent qui est incroyable, j’ai rarement navigué avec du vent aussi instable en force et direction. On a des grains et du coup on passe de 10 à 25 nœuds, donc on navigue très toilés mais c’est assez stressant. J’ai eu un petit accident dans le cockpit : je suis tombé dans un départ au lof, j’ai pris un traversier de cockpit en latéral. Mais ça va, je n’ai pas trop mal et surtout j’ai réussi à bien me reposer durant les dernières 24 heures. »
« On dit une emmerde par jour, moi j’ai bien attaqué le quota ! Je pense que j’ai un peu de rab maintenant ! »
Orages ô désespoir
“Allez viens, j’t’emmène au vent”, chantait Louise Attaque en 1997 avec force violons. Clairement, ce n’est pas la bande-son de cette cinquième nuit du Vendée Globe, qui a vu ses marins foncer tête baissée vers une vaste zone sans vent, ralentissant déjà les leaders, pendant que les grains orageux…
Sam Goodchild reprend les commandes de la flotte au classement de 23h!
Boris Hermann : « c'est le 1er matin pied nu ! »
Gourde officielle du Vendée Globe 2024
Rififi à l’approche des Canaries
400 milles séparent la tête de flotte, menée par Nicolas Lunven depuis le début d'après-midi, de la lanterne rouge, Jingkun Xu (Singchain Team Haikou). Mais tandis que le groupe de tête savoure les joies de la glisse après un passage de Madère éprouvant, à l’arrière, les conditions toujours…
« On dit toujours qu’on est des pilotes des mers dans nos sièges baquets. Moi, je pense surtout qu’on est des copilotes. J’analyse les fichiers météos et celui qui pilote, c’est le bateau ! »
J’ai l’impression que ma fille a joué avec l’interrupteur du vent toute la nuit. Jour-nuit-jour-nuit… Vent-pas de vent ! Du on/off tout le temps, entre 10 noeuds et 30 noeuds. Je me suis fait plusieurs départs au tas bien comme il faut, mais pas de bobo.
Cette nuit, ça a été assez magique (...) Et au lever du jour, voilà que Madère se laissait découvrir sous son gros nuage. Cette île me fait rêver, je n’y ai jamais mis les pieds mais ce petit caillou aussi haut et vert donne envie d’aller y manger des pastel de nata. Mais ce ne sera pas pour tout de suite ! (…) J’ai toutes mes voiles intactes et un bateau à 100%. Je vais tenter de me reposer un peu aussi, dès que possible, pour reprendre de l’énergie. Si j’y arrive, je pense même me faire un plat de pâtes ce soir !