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des récifs coralliens, des requins et espèces associés et des mammifères marins sont menacés
On serait bien restés en amoureux Jérémie et moi mais on a un petit groupe qui nous rejoint. C’était moins favorable pour nous qui étions à faire plein d’empannages entre deux systèmes météo quand eux faisaient du tout droit. Maintenant, on se retrouve dans le même scenario météo et ça n’arrange pas nos affaires.
Mon objectif c’est d’être à 100 % pour la remontée de l’Atlantique. Je profite des derniers jours dans les Mers du Sud, c’est tellement incroyable cet endroit. Mais j’ai hâte du soleil et d’avoir un peu plus chaud. C’est passé super vite !
Samantha Davies : « C'est le divorce avec Clarisse »
À quitte ou double
Si pour certains, l’ambiance est groupée façon piste de danse surpeuplée, d’autres ont entamé une valse de couple bien huilée, en essayant tout de même de se marcher un peu sur les pieds. Mais en moins de deux, on peut vite perdre sa paire et se retrouver sans repères !
Fabrice Amedeo : « Je me suis un peu blessé à l'avant du bateau en gérant des ennuis »
Problèmes de girouette pour Manu Cousin
Implacable élastique
Dans le Vendée Globe, les écarts entre les bateaux ressemblent à un élastique versatile : ils s’étirent, se détendent et, parfois, claquent pile là où ça fait mal. Portés par les caprices des systèmes météo, les skippers vivent un yo-yo permanent. Tantôt regroupés comme des sardines dans une boîte,…
Ce Vendée Globe n’est pas simple à vivre pour moi. J’essaie de prendre les choses les unes après les autres, de me préserver. J’ai un peu subi physiquement depuis mon avarie. Je ne suis pas au top de ma forme et mon bateau non plus. Aujourd’hui je veux surtout préserver le matériel, naviguer prudemment et bien pour cette fin de Pacifique. Romain n’est pas très loin, mais on est proche du point Némo, loin de tout !
Noël a été compliqué, j’ai eu des problèmes de girouette. J’ai ouvert mes cadeaux et pris un bon repas mais j’étais cramé et préoccupé. J’ai mis une perche derrière avec une girouette de rechange. Je vais devoir trouver un moment pour monter au mât.
Je viens de passer le point où nous avons démâté en 1998 lors de notre tentative sur le Trophée Jules Verne. Et donc, la tradition d’offrir à Neptune du chocolat lorsque je passe ce point continue… Nous ne sommes pas loin du point Nemo. Je vais passer quasiment pile dessus ce soir. J’ai pris l’option nord pour contourner une zone où les prévisions annoncent des vagues de 8 mètres, en même temps qu’un vent très fort. C’est un peu plus long, mais je prends moins de risques. Devant, il y a une dorsale qui approche du cap Horn, donc je ne perds pas grand-chose, car, si nous avons de l’avance, nous allons buter dans la molle !