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ETA des premiers skippers le 14 janvier
C'est les soldes !
Un abandon, un sprint, une journée à haute intensité
Ils ne sont plus que trente-quatre concurrents du Vendée Globe à continuer, coûte que coûte, à se rapprocher de l’arrivée et à grappiller des milles. Ce dimanche, Éric Bellion (STAND AS ONE – Altavia), confronté à la casse de l’axe d’étai de J2 et soucieux de se préserver face aux fortes conditions…
Desjoyeaux : « le vainqueur ? Celui qui fera le moins d’erreurs ! »
Il est le seul marin de l’histoire à s’être imposé à deux reprises au Vendée Globe (2000-2001 et 2008-2009). Il a popularisé une exigence, une ténacité et une expression aussi, « au Vendée Globe, il y a une emmerde par jour ». Michel Desjoyeaux conserve un regard aiguisé sur la course. Il évoque…
Les dernières heures de course ont été plutôt agréables. Le vent adonne, ça me permet d’utiliser d’autres voiles que le J3, ce qui est bien. J’ai été un peu moins rapide que les premiers du groupe, il y a eu un décalage qui leur permet d’avoir un meilleur angle pour avancer. On va essayer de trouver le meilleur passage pour traverser le pot-au-noir et j’espère qu’on va se rapprocher de deux qui sont devant. Je ne lâche pas, j’essaie de trouver les meilleures configurations pour remonter. Tout est encore possible, je ne perds pas espoir !
Je suis vraiment fier de ce qu’on est en train de réaliser. Il y a beaucoup de sacrifice, beaucoup d’envie, beaucoup d’énergie… Ces derniers jours, j’ai l’impression d’oublier tous les moments durs que j’ai pu vivre sur ce Vendée Globe. Tout est passé à une vitesse folle. Je me rappelle du départ comme si c’était hier, j’ai l’impression de m’être téléporté ici. L’humain a tendance à ne se souvenir que des bonnes choses !
Je n’ai pas dormi de la nuit, je ne trouvais pas de position avec tous les mouvements du bateau et j’avais la tête pleine de questions… Bref, je suis un peu cramé, mais je n’arrive toujours pas à dormir. Devant ça s’annonce calme pour un petit moment, on va tous s’arrêter d’ici ce soir normalement. Ça va faire un nouveau départ, n’est-ce pas ? Il faut y voir le positif. J’ai une option qui me taquine depuis plusieurs jours, c’est de partir dans l’Est et de contourner toute cette zone sans vent qui nous bloque la route. Mais pour une fois, j’ai décidé de faire simple, de rester avec mon groupe et de ne pas tenter un truc tout seul dans mon coin. Ce doit être la sagesse !
Charlie Dalin fait une super course. Au regard de ce qu’il a fait, il mérite de l’emporter. Il n’y a pas d’usurpation sur l’histoire. 65 jours, ce serait un joli coup ! Avec ce record, on en a pour 20 ans… Ah moins qu’on mette des réacteurs sur les prochains IMOCA !